Jonathan Davis (chant)

Né à Bakersfield (Californie) le 18 janvier 1971, Jonathan a vécu une enfance assez tourmentée. Ses parents, un père musicien et une mère actrice, ont divorcé lorsqu'il avait trois ans. Le remariage de son père l'a profondément marqué à cause d'une belle-mère qu'il avait du mal à accepter. Dans "Kill you", dernier titre de "Life is peachy", Jonathan raconte les difficultés de cette relation impossible.
Le jeune Davis, grand fan de DuranDuran et de leur frontman Simon Lebon, étudia dans la célèbre école de Bakersfield "Highland High" où étudiaient également Head et Fieldy. C'est ici qu'il appris à jouer de la cornemuse et non de la guitare à cause de ces ancêtres écossais. Lors de cette scolarité, Jon, qui avait la fâcheuse tendance de se maquiller (l'effet DuranDuran) se faisait assez mal voir par ses camarades qui le traitaient de gay. Le titre "Faget" est tiré de cette expérience. Jon y raconte les abus et les critiques qu'il a enduré à cause de cette réputation.
Ne voulant pas suivre les pas de son père en tant que musicien et en possession du diplôme, Jonathan a décidé de suivre une carrière complètement différente en travaillant comme embaumeur au funérarium et assistant du coroner à la morgue de San Francisco. Ce job là-bas l'a profondément traumatisé et il a dû suivre une thérapie pour se détacher de cet endroit morbide. Jon fait part de ce qu'il ressentait à ce sujet dans la magnifique chanson "Pretty", où il raconte une de ses autopsie, un corps de jeune fille qui était brisé après qu'elle se soit faite violer. Malgré tout, c'est grâce à ce job que Jonathan à appris à apprécier la vie et a décidé de la vivre pleinement.
C'est à cette époque qu'il commença à écouter des groupes comme les génialissimes Faith No More et qu'il décida de monter son propre groupe : SexArt.
Par la suite il rencontra Head, Munky, David et Fieldy et forma Korn. Jonathan a pour surnom "HIV" à cause du tatouage qu'il arbore. D'après lui, il n'y a aucun sous-entendu derrière ce tatouage, il n'a pas le virus contrairement à ce que l'on pourrait croire. "Ce tatouage m'a sauvé un assez grand nombre de fois avant de faire quelque chose de vraiment stupide" avoue-t-il. Pendant deux longues années il fut accro au speed et autres drogues mais c'est en 1995 qu'il décrocha. Cette date correspond à la naissance de son fils Nathan. Depuis Jonathan devient de plus en plus raisonable, en effet il ne boit plus et ne fume plus. Récement il a divorcé et Jonathan n'a pas obtenu la garde de son enfant. Un sujet qu'il va sans nul doute aborder dans les chansons du prochain opus à venir.

biographie par La Berlue et Mrs Keenan.